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| Le collectionneur à gauche devant une infime partie de sa collection, ici, avec M. Aulombard. |
Un projet ambitieux de la création d'un musée géologique à Chalabre est né à l'esprit de plusieurs personnes ayant eu l'occasion de découvrir la fabuleuse collection privée de Freddy Marty, originaire de Chalabre, ingénieur géologue auprès du bureau de recherches géologiques et minières.
Freddy a amassé tout au long de sa vie professionnelle, à travers le monde entier, un nombre impressionnant de minéraux qu'il a classés, répertoriés, annotés, puis présentés dans des pièces spécialement aménagées de son domicile.
Il a donc été proposé, à ce scientifique, qui regrette son manque de place pour exposer de façon intéressante sa grandiose collection qui comprend plus de 5 000 échantillons, allant de la pièce de musée au micromontage, de l'aider à organiser dans d'autres locaux une exposition valorisante de ceux-ci.
D'où l'idée d'un véritable musée minéralogique.
Pour répondre aux ambitions de ce projet, un groupe de réflexion a été réuni et a visité cet été les locaux de l'ancienne maison de retraite, l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, rue Saint-Pierre, comptant parmi le patrimoine culturel et architectural de la commune.
Ces locaux qui appartiennent, à ce jour, à l'Ehpad de la commune de Chalabre pourraient être vendus pour un prix symbolique. Il a été constaté le potentiel dont cet édifice dispose pou une réaffectation muséale autour de la collection de minéralogie et de paléontologie «Freddy Marty».
Le montant prévisionnel estimé de cet avant-projet serait de 1 400 000 € et pour cela Jean-Jacques Aulombard, conseiller général, déclare «c'est un projet ambitieux, certes, mais qui sera un grand plus pour notre canton, le département et la région auprès de qui nous allons demander un rendez-vous avec les présidents. Nous aurons aussi besoin de l'aide financière de l'État et des fonds européens».
Cette fondation est parue au «Journal Officiel» le 1er septembre 2012. Le siège social sera à Chalabre, 2, rue de l'Hôpital. À suivre…Jacky Sarda.
Les origines de votre passion, M. Marty ?
«C'est une vocation chez moi. À ce jour je suis retraité après une longue carrière de géologue. Mes premiers souvenirs de minéraux consistent à collectionner, à 7 ans, des images que je trouvai dans les tablettes de chocolat. Mon père était naturaliste et il a beaucoup contribué à l'épanouissement de ma passion pour les sciences de la Terre. L'événement déclencheur fut la découverte fortuite par mon père d'une grotte, inconnue des spéléologues, dans l'Aude.»
C'est là que Freddy découvre l'univers fantastique des concrétions calcaires. En 1975, après de brillantes études il intègre le bureau de recherches géologiques et minières où il obtient un poste de prospecteur, puis d'ingénieur. Il va alors s'intéresser de plus près à la gîtologie des minéraux de terres rares et au comportement de ces éléments à basse température. Il lui vient l'idée de constituer une collection de systématique poussée de la minéralogie de la carrière de talc de Trimouns, Luzenac en Ariège.
Sa collection se répartit en trois grands ensembles :
une collection de minéralogie internationale avec des spécimens de haut niveau ; une, de minéraux français et une collection de systématique de la carrière de Trimouns.
Il a aussi collaboré, à plusieurs reprises, avec des musées nationaux en France et à l'étranger en faisant des échanges et des dons.
À ce jour il œuvre toujours pour le développement de la minéralogie en France. Il est secrétaire de Pyrénées Sciences, une association scientifique de la Région Midi-Pyrénées.
«C'est une vocation chez moi. À ce jour je suis retraité après une longue carrière de géologue. Mes premiers souvenirs de minéraux consistent à collectionner, à 7 ans, des images que je trouvai dans les tablettes de chocolat. Mon père était naturaliste et il a beaucoup contribué à l'épanouissement de ma passion pour les sciences de la Terre. L'événement déclencheur fut la découverte fortuite par mon père d'une grotte, inconnue des spéléologues, dans l'Aude.»
C'est là que Freddy découvre l'univers fantastique des concrétions calcaires. En 1975, après de brillantes études il intègre le bureau de recherches géologiques et minières où il obtient un poste de prospecteur, puis d'ingénieur. Il va alors s'intéresser de plus près à la gîtologie des minéraux de terres rares et au comportement de ces éléments à basse température. Il lui vient l'idée de constituer une collection de systématique poussée de la minéralogie de la carrière de talc de Trimouns, Luzenac en Ariège.
Sa collection se répartit en trois grands ensembles :
une collection de minéralogie internationale avec des spécimens de haut niveau ; une, de minéraux français et une collection de systématique de la carrière de Trimouns.
Il a aussi collaboré, à plusieurs reprises, avec des musées nationaux en France et à l'étranger en faisant des échanges et des dons.
À ce jour il œuvre toujours pour le développement de la minéralogie en France. Il est secrétaire de Pyrénées Sciences, une association scientifique de la Région Midi-Pyrénées.
J. S.
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